Le Sénégal met en Å“uvre la stratégie d’autodépistage du VIH en complément des algorithmes nationaux de dépistage, dans le but de toucher les populations les plus difficiles d’accès. En raison de la stigmatisation et de la discrimination, certaines personnes fréquentent moins les services de santé, rendant nécessaire l’introduction d’autotests pour leur faciliter l’accès au dépistage (Guide CDV, 2018).
Dans ce contexte, la Division de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (DLSI), en collaboration avec le Fonds mondial et sous la coordination du CNLS, mène une initiative pour renforcer les capacités des prestataires de santé. Grâce au soutien du projet EpiC, des sessions de formation sont organisées pour les prestataires de 56 districts sanitaires n’ayant pas encore été formés à l’autodépistage du VIH, y compris à la méthode de dépistage par index (« index-testing »).
Les formations se dérouleront par zones géographiques et prendront la forme d’ateliers de deux jours. Chaque session sera animée par un facilitateur du niveau central, accompagné de deux formateurs régionaux, et rassemblera entre 20 et 30 prestataires. Les participants ciblés incluent les médecins, les sages-femmes, les infirmiers-chefs de poste impliqués dans le suivi des populations clés, ainsi que les infirmiers chargés du tri. Dans chaque région hôte, le point focal régional veillera à la coordination et à la bonne conduite de l’activité.