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Renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH au Sénégal

Le Docteur Fatou Fall de la Division en charge de la lutte contre le VIH/ SIDA du Ministère sénégalais de la Santé, qui intervenait lors du séminaire scientifique, organisé par l’IAS Educational Fund en collaboration avec l’Ong « Femmes Plus » à Kinshasa,  estime que la dispensation communautaire pour l’auto dépistage doit être privilégiée.

« Effectivement, il y a d’énormes défis pour l’auto dépistage du VIH dans la plupart de nos pays, l’implémentation a démarré avec les projets. Les projets sont finis et ont été évalués et se sont retirés. Et maintenant dans le cadre de la mise à l’échelle, il faudra voir comment l’Etat aura les moyens de soutenir cette mise à l’échelle et pour combien de temps.  Alors les résultats des études nous ont donné l’opportunité d’analyser comment est-ce que nous les pays, qui devons faire la mise à l’échelle, allons adapter tous ces résultats et faire les meilleurs activités avec les moindres coûts. Pour ce qui est de l’auto dépistage du VIH, c’est la dispensation communautaire qui est prioritaire et qui a montré les meilleurs résultats et qui améliore nettement l’accès à certaines populations, qui sans l’auto teste,  elles ne seraient jamais dépistées », avait-t-elle indiqué lors de la première journée de ce séminaire, déroulé pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin sur le thème : « Science et communautés dans la réponse au VIH en Rdc », avec l’appui du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA).

S’appuyant sur l’expérience de son pays, ce médecin de formation a déclaré tout haut que la mise en place d’une ligne verte a facilité la prise en charge des personnes après l’auto dépistage.

«  Au Sénégal, nous avons mis en place une ligne verte. Toute personne qui se dépiste sur le kit d’auto teste, on a mis cette ligne. Donc, c’est pour dire à la personne si  vous avez envie de faire votre test seul, vous le faites seul, sinon de manière assistée. Sinon aussi, après l’avoir fait, si vous avez besoin d’informations complémentaires,  vous pouvez appeler sur ce numéro et on vous orientera vers les structures de prise en charge », a-t-elle indiqué, avant de souligner par ailleurs que dans son pays, tous les sites publics proposent le dépistage au VIH.

Contrairement à ce pays, qui a été la porte de sortie  des esclaves africains par l’Ile de Gorée, la République démocratique du Congo qui est l’un des pays les plus affectés par le VIH avec  un type généralisé  et une prévalence de 1, 2 %,  n’a pas encore expérimenté l’auto dépistage.

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